dimanche 1 novembre 2009

Communiqué du NPA

L'urgence vitale passe avant les tracasseries administratives ! Des personnes dorment dehors. Nous le refusons.

Le NPA, au même titre que plusieurs partis politiques de gauches, d'associations, de syndicats, se mobilise pour que soit reconnu et appliqué le droit fondamental qu'est le droit au logement.

Lorsque ce droit, inscrit dans la constitution, n'est pas satisfait, on ne peut que faire pression pour qu'il le soit, et comme toutes les organisations faisant désormais partie du Réseau Logement 35 qui s'est constitué sur Rennes, le NPA n'entend pas laisser à la rue des personnes, qu'il s'agisse de pauvres, de personnes sans-papier, de chômeurs sans revenus, ou de demandeurs d'asiles.

La loi : Aricle 611-1. Dans les villes où il existe une crise grave du logement, des mesures exceptionnelles et temporaires sont prises en vue de réaliser une meilleure répartition des locaux de manière que puisse être assurée l'installation de ceux, qui en raison de leur travail de leur situation de famille doivent être pourvus de logement. offre ainsi aux Maires et aux Préfets, un moyen d'action efficace pour remédierà cette situation.

C'est ce que le Réseau Logement 35, a voulu rappeler au conseil municipal qui s'est tenu le lundi 3 octobre à la mairie de Rennes.

On sait que la préfecture, garante de la politique d'immigration du gouvernement, a fait le choix de ne pas faire appliquer la loi. Un comble !

C'est alors vers la municipalité de Rennes que s'est tourné le Réseau Logement 35, afin que des mesures concrètes soient prises pour que personnes ne couche dehors, ni ici, ni ailleurs. Des logements existent à Rennes. Inoccupés. Adaptés. Pouvant être chauffés. Pouvant accueillir des familles.

Et, sous le prétexte que la vitrine de la ville a atteint son quota de logement sociaux, elle s'en tiendrait là. Sans leçon à recevoir de quiconque. Si des moyens existent pour équiper les rues de caméras de surveillance, ils doivent exister aussi pour loger des personnes. Et si les moyens n'existent pas pour les deux, la priorité va vers le logement des personnes. A quelle humanité à-t-on affaire ?

Lorsque le droit au logement est exigé, ce n'est pas une demande de charité qui est avancée, c'est bien la reconnaissance pour toutes et tous au droit élémentaire de vivre sous un toit, quelles que soient les saisons, quelles que soient les origines.

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