Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers,
Depuis le dernier conseil municipal, du 09 novembre 2009, la situation pour le logement des demandeurs d'asile n'a pas évolué. Bien que ces deux dernières semaines le Collectif de soutien aux personnes sans-papiers ait lui aussi mené des occupations.
Lors du dernier conseil municipal, le Maire a pourtant rendu publique une lettre adressée au Préfet dans laquelle il indiquait s"être entretenu avec celui-ci, le 05 novembre 2009, sur l'insuffisance de places d'hébergement temporaire pour les demandeurs d'asiles.
Le Maire au nom du conseil, dans ce même courrier, stipulait qu'il ne pouvait accepter que des personnes et en particulier des familles avec enfants, soient laissées à la rue en dépit de l'obligation d'hébergement qui incombe à l'Etat. Or cette situation perdure....
Dans ce contexte, précisait-il, une rencontre en présence des associations locales concernées lui apparaissait tout à fait opportune.
Une rencontre a eu lieu. Elle concernait, nous a-t-on dit, la création au niveau national de 1000 places de CADA pour l'année 2010. Ce modeste programme, malgré son urgente nécessité, ne pourra cependant pas être mis en place de sitôt. Et ce malgré les nombreuses personnes actuellement à la rue qui attendent légitimement un hébergement depuis de longues semaines.
Cependant, lors du forum du samedi 28 novembre sur le droit d'asile, forum initié par l'UAIR, Marianne Chapdelaine a par deux fois affirmé que la ville de Rennes, lors de cette rencontre avec la préfecture, avait proposé de mettre à disposition de celle-ci, des logements à condition qu'ils soient transformé en CADA.
Nous aimerions savoir quelles démarches la mairie compte maintenant entreprendre pour que sa proposition et ses affirmations soient rapidement concrétisées.
Par ailleurs, nous avons appris avec satisfaction la création, grâce à l'intervention municipale, d'une baggagerie et d'un lieu d'accueil ouvert entre 20h00 et 23h00 pour les sans abris. Nous vous sommes reconnaissants d'avoir contribué à l'amélioration des conditions de vie des personnes à la rue. Comme nous reconnaissons votre action discrète et efficace, qui peut-être est conjuguée à celle de la préfecture, pour soustraire systématiquement, depuis un bon mois, les familles à la rue.
Néanmoins il nous semble que ce lieu devrait être ouvert toute la nuit, et nous en faisons ici la demande officielle.
Tout Ceci, confirme le bien fondé de nos revendications et de notre conviction. Face à l'intransigeance préfectorale, concernant un nombre de places d'hébergement limité, votre rôle est primordial, indiscutable et indispensable.
Nous avons sollicité un rendez-vous, auquel vous n'avez pas cru devoir répondre, quand vous proclamiez " trouver ensemble des solutions ". Vous intervenez très certainement pour les demandeurs d'asile et auprès de la préfecture mais insuffisamment, les faits le montrent....
Si vous interpellez la préfecture vous ne prononcez aucune injonction. La préfecture, elle, démontre combien elle n'entend rien lâcher sur ce problème. Les dernières déclarations du préfet sont éloquentes et dangereuses. Elles opposent clairement les sans abris aux demandeurs d'asile.
Le DAL35, vous prie donc, de bien vouloir préciser, si pour la mairie de Rennes, intervenir sur l'hébergement pour un nombre restreint de personnes, alors que tous ont les mêmes droits, définit les limites de l'intervention municipale et si cette municipalité préfère laisser à la charge des organisations militantes citoyennes le combat qui devrait être le sien.
Pour terminer, nous condamnons et dénonçons fermement les provocations policières durant le déroulement de la manifestations des chômeurs et des précaires, les violences policières exercées sans discernement lors de la dispersion du cortège, les arrestations, l'interdiction de circuler librement avant, pendant et après la manifestation.
Il en va de même pour l'interdiction faîte, par le recours à la force publique, de se réunir et de tenir une assemblée générale dans une salle préalablement réservée de la Maison des associations de la Ville de Rennes.
Ce texte n'a malheureusement pas pu être lu devant le conseil. Le maire ayant décidé de limiter l'accès à la salle municipale et pour se faire d'appeler les forces de l'ordre.....
Depuis le dernier conseil municipal, du 09 novembre 2009, la situation pour le logement des demandeurs d'asile n'a pas évolué. Bien que ces deux dernières semaines le Collectif de soutien aux personnes sans-papiers ait lui aussi mené des occupations.
Lors du dernier conseil municipal, le Maire a pourtant rendu publique une lettre adressée au Préfet dans laquelle il indiquait s"être entretenu avec celui-ci, le 05 novembre 2009, sur l'insuffisance de places d'hébergement temporaire pour les demandeurs d'asiles.
Le Maire au nom du conseil, dans ce même courrier, stipulait qu'il ne pouvait accepter que des personnes et en particulier des familles avec enfants, soient laissées à la rue en dépit de l'obligation d'hébergement qui incombe à l'Etat. Or cette situation perdure....
Dans ce contexte, précisait-il, une rencontre en présence des associations locales concernées lui apparaissait tout à fait opportune.
Une rencontre a eu lieu. Elle concernait, nous a-t-on dit, la création au niveau national de 1000 places de CADA pour l'année 2010. Ce modeste programme, malgré son urgente nécessité, ne pourra cependant pas être mis en place de sitôt. Et ce malgré les nombreuses personnes actuellement à la rue qui attendent légitimement un hébergement depuis de longues semaines.
Cependant, lors du forum du samedi 28 novembre sur le droit d'asile, forum initié par l'UAIR, Marianne Chapdelaine a par deux fois affirmé que la ville de Rennes, lors de cette rencontre avec la préfecture, avait proposé de mettre à disposition de celle-ci, des logements à condition qu'ils soient transformé en CADA.
Nous aimerions savoir quelles démarches la mairie compte maintenant entreprendre pour que sa proposition et ses affirmations soient rapidement concrétisées.
Par ailleurs, nous avons appris avec satisfaction la création, grâce à l'intervention municipale, d'une baggagerie et d'un lieu d'accueil ouvert entre 20h00 et 23h00 pour les sans abris. Nous vous sommes reconnaissants d'avoir contribué à l'amélioration des conditions de vie des personnes à la rue. Comme nous reconnaissons votre action discrète et efficace, qui peut-être est conjuguée à celle de la préfecture, pour soustraire systématiquement, depuis un bon mois, les familles à la rue.
Néanmoins il nous semble que ce lieu devrait être ouvert toute la nuit, et nous en faisons ici la demande officielle.
Tout Ceci, confirme le bien fondé de nos revendications et de notre conviction. Face à l'intransigeance préfectorale, concernant un nombre de places d'hébergement limité, votre rôle est primordial, indiscutable et indispensable.
Nous avons sollicité un rendez-vous, auquel vous n'avez pas cru devoir répondre, quand vous proclamiez " trouver ensemble des solutions ". Vous intervenez très certainement pour les demandeurs d'asile et auprès de la préfecture mais insuffisamment, les faits le montrent....
Si vous interpellez la préfecture vous ne prononcez aucune injonction. La préfecture, elle, démontre combien elle n'entend rien lâcher sur ce problème. Les dernières déclarations du préfet sont éloquentes et dangereuses. Elles opposent clairement les sans abris aux demandeurs d'asile.
Le DAL35, vous prie donc, de bien vouloir préciser, si pour la mairie de Rennes, intervenir sur l'hébergement pour un nombre restreint de personnes, alors que tous ont les mêmes droits, définit les limites de l'intervention municipale et si cette municipalité préfère laisser à la charge des organisations militantes citoyennes le combat qui devrait être le sien.
Pour terminer, nous condamnons et dénonçons fermement les provocations policières durant le déroulement de la manifestations des chômeurs et des précaires, les violences policières exercées sans discernement lors de la dispersion du cortège, les arrestations, l'interdiction de circuler librement avant, pendant et après la manifestation.
Il en va de même pour l'interdiction faîte, par le recours à la force publique, de se réunir et de tenir une assemblée générale dans une salle préalablement réservée de la Maison des associations de la Ville de Rennes.
Ce texte n'a malheureusement pas pu être lu devant le conseil. Le maire ayant décidé de limiter l'accès à la salle municipale et pour se faire d'appeler les forces de l'ordre.....
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