Ce mercredi plus d'une cinquantaine de demandeurs d'asile en quête d'un hébergement étaient réunis place de la mairie.
Depuis un an ce rendez-vous hebdomadaire, mis en place par le Dal35, a pour but d'interpeller la Mairie de Rennes et la préfecture d'Ille-et-Vilaine afin d'obtenir quelques places supplémentaires dans le dispositif restreint de l'accueil des migrants de ce département.
Tout au moins pour les familles avec enfants, les femmes enceintes ou les personnes malades, dites prioritaires, car depuis longtemps plus personne dans les services concernés ne juge utile de s'intéresser vraiment aux couples sans enfants ou aux célibataires tant actuellement ce dispositif d'accueil est reconnu comme insuffisant.
Ce qui indirectement induit à considérer comme logique ou inévitable pour ces derniers de devoir survivre et vivre à la rue. Mais là n'est pas notre propos. Bien que nous nous ne cessions de dénoncer cette commodité pour diviser par deux le problème des sans-abri.
Tant et si bien que malgré nous, au fil du temps, le Dal35 a dû se plier aux désidérata municipaux qui consistent pour l'élu(e) de permanence à ne recevoir que les personnes considérées comme prioritaires. Toutefois, et la police veille à l'entrée pour qu'il n'en soit pas autrement, l'élu(e) n'accepte qu'une famille et la présence d'un militant du Dal35 à la fois.
Rappelons que depuis un an en vain nous demandons une salle pour être reçus et un élu de référence qui puisse efficacement suivre les dossiers....
C'est ainsi que ce matin nous n'avons pu présenter qu'une seule famille alors qu'elles étaient plusieurs en quête d'un hébergement à attendre.
Faute de temps, faute d'empressement à résoudre les problèmes, faute de préparation en amont à nous recevoir alors que notre rendez-vous est hebdomadaire, faute de volonté politique, faute d'engagement humanitaire, faute d'une décision collégiale et municipale de ne pas vouloir passer outre ou déplaire à une politique préfectorale qui elle-même répond à une politique nationale....
Une seule famille a donc été accueillie ce mercredi matin. L'élu a décroché son téléphone pour appeler le 115, bien que la famille l'ait déjà fait. Le 115 a répondu de s'adresser directement à la préfecture. L'élu n'a pas insisté. L'entretien était terminé. La famille restera à la rue.
Alors recevoir une autre famille aurait servi à quoi ? Le temps ne le permettait pas mais dans le cas contraire aurait-on rejoué le même scénario indéfiniment ?
Certes le Dal35 établit la liste de toutes les personnes. Celle-ci est par la suite communiquée par fax à la préfecture par les services municipaux comme chaque semaine depuis un an. Un simple courrier qui restera sans effet.
Chaque semaine il en va ainsi. Au mieux deux ou trois familles sont reçues. Chaque élu rencontré proteste de son intérêt pour les gens à la rue, invoque ses actions (qui doivent rester secrètes) en faveur des plus démunis (j'ai déjà mes pauvres!), témoigne de son activisme en prenant pour exemple quelques rassemblements devant le CRA et finit par avouer son impuissance et parfois son incompétence. Ensuite, il expédie la famille reçue de façon plus ou moins expéditive : RDV l'après midi (sans solution), promesse de rappeler (rarement tenue) ou tout simplement un mariage à célébrer quand ce n'est pas l'heure de déjeuner. Ils affirment faire le maximum. Nous ne sommes pas de cet avis. Quelques coups de fils et un fax ne peuvent suffire.
Depuis un an ce rendez-vous hebdomadaire, mis en place par le Dal35, a pour but d'interpeller la Mairie de Rennes et la préfecture d'Ille-et-Vilaine afin d'obtenir quelques places supplémentaires dans le dispositif restreint de l'accueil des migrants de ce département.
Tout au moins pour les familles avec enfants, les femmes enceintes ou les personnes malades, dites prioritaires, car depuis longtemps plus personne dans les services concernés ne juge utile de s'intéresser vraiment aux couples sans enfants ou aux célibataires tant actuellement ce dispositif d'accueil est reconnu comme insuffisant.
Ce qui indirectement induit à considérer comme logique ou inévitable pour ces derniers de devoir survivre et vivre à la rue. Mais là n'est pas notre propos. Bien que nous nous ne cessions de dénoncer cette commodité pour diviser par deux le problème des sans-abri.
Tant et si bien que malgré nous, au fil du temps, le Dal35 a dû se plier aux désidérata municipaux qui consistent pour l'élu(e) de permanence à ne recevoir que les personnes considérées comme prioritaires. Toutefois, et la police veille à l'entrée pour qu'il n'en soit pas autrement, l'élu(e) n'accepte qu'une famille et la présence d'un militant du Dal35 à la fois.
Rappelons que depuis un an en vain nous demandons une salle pour être reçus et un élu de référence qui puisse efficacement suivre les dossiers....
C'est ainsi que ce matin nous n'avons pu présenter qu'une seule famille alors qu'elles étaient plusieurs en quête d'un hébergement à attendre.
Faute de temps, faute d'empressement à résoudre les problèmes, faute de préparation en amont à nous recevoir alors que notre rendez-vous est hebdomadaire, faute de volonté politique, faute d'engagement humanitaire, faute d'une décision collégiale et municipale de ne pas vouloir passer outre ou déplaire à une politique préfectorale qui elle-même répond à une politique nationale....
Une seule famille a donc été accueillie ce mercredi matin. L'élu a décroché son téléphone pour appeler le 115, bien que la famille l'ait déjà fait. Le 115 a répondu de s'adresser directement à la préfecture. L'élu n'a pas insisté. L'entretien était terminé. La famille restera à la rue.
Alors recevoir une autre famille aurait servi à quoi ? Le temps ne le permettait pas mais dans le cas contraire aurait-on rejoué le même scénario indéfiniment ?
Certes le Dal35 établit la liste de toutes les personnes. Celle-ci est par la suite communiquée par fax à la préfecture par les services municipaux comme chaque semaine depuis un an. Un simple courrier qui restera sans effet.
Chaque semaine il en va ainsi. Au mieux deux ou trois familles sont reçues. Chaque élu rencontré proteste de son intérêt pour les gens à la rue, invoque ses actions (qui doivent rester secrètes) en faveur des plus démunis (j'ai déjà mes pauvres!), témoigne de son activisme en prenant pour exemple quelques rassemblements devant le CRA et finit par avouer son impuissance et parfois son incompétence. Ensuite, il expédie la famille reçue de façon plus ou moins expéditive : RDV l'après midi (sans solution), promesse de rappeler (rarement tenue) ou tout simplement un mariage à célébrer quand ce n'est pas l'heure de déjeuner. Ils affirment faire le maximum. Nous ne sommes pas de cet avis. Quelques coups de fils et un fax ne peuvent suffire.
Le Dal35 attend toujours que la ville de Rennes fasse officiellement une demande de réquisition au préfet, que des élus protestent vivement contre cette politique inhumaine tant au conseil municipal qu'en préfecture.
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