lundi 11 octobre 2010

Boulevard de Guines, expulsion programmée....

    Ce 8 octobre, sur requête de la Ville de Rennes, le Tribunal de Grande Instance de Rennes ordonne l'expulsion des demandeurs d'asile qui, depuis le 11 juin dernier ont réquisitionné un bâtiment municipal resté depuis décembre 2008.

  Cependant le juge a accordé un délai de 6 mois aux occupants, au vu de leur grande précarité, de la constance de leur demande de logement toujours insatisfaite et de l'hiver approchant.

  La Mairie est déboutée de toutes ses autres demandes.
  
  Nous rappellerons pour mémoire que l'avocate de la Ville de Rennes, lors de l'audience publique du 17 septembre 210, n'avait pas plaidé l'urgence de l'expulsion ni souhaité s'opposer aux délais demandés par l'avocate des occupants.

   Le droit à  un hébergement immédiat  n'est donc pas contesté.

   Le Dal35 souhaite que durant le délai obtenu la préfecture d'Ille-et-Vilaine, seule compétente en matière de logement des demandeurs d'asile, s'acquitte de ses obligations.

   Nous demandons à la Ville de Rennes, d'intervenir auprès du préfet.afin d'exiger un logement décent pour les habitants du 28 boulevard de Guines, ainsi que pour tous les autres occupants des autres réquisitions orchestrées par le Dal35 et plus généralement pour toute personne à la rue.

   A notre sens, les réquisitions ne sont qu'une réponse à l'urgence de mettre à l'abri une population des plus fragiles mais ne devraient être qu'une réponse provisoire !

   Prochain procès, intenté par la société SNI, contre les occupants de la réquisition rue Claude Bernard, le 29 octobre à 9 heures à la Cité Judiciaire.


 
 
 


   



   

   
   
   

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