lundi 25 octobre 2010

La SNI assigne en Référé Expulsion la Réquisition Claude Bernard


Demande de soutien !
À relayer et à diffuser largement !


La Société Nationale Immobilière de Rennes assigne en Référé Expulsion les habitants de la réquisition  du 39 rue Claude-Bernard 


Vendredi 29 octobre 2010 Cité Judiciaire à 9h00



Petit rappel des faits.

     Début mai des demandeurs d'asiles à la rue investissent un bien immobilier inoccupé et vide appartenant à la SNI.
     A cette date la SNI mure tranquillement une vingtaine de pavillons jouxtant cette ancienne demeure.
Concernant celle-ci les parpaings sont là et la fermeture inscrite dans la semaine à venir.
    La SNI mandate un huissier pour acter le fait de réquisition. Aucune effraction n'est constatée. Les noms des occupants sont mentionnés sur la porte d'entrée.
    L'électricité, l'eau et le gaz fonctionnaient. Une semaine plus tard le gaz est coupé. Les résidents se retrouvent sans eau chaude et chauffage depuis.
    Le propriétaire ne donne plus de nouvelles pendant plusieurs mois.
    Le 17 septembre dernier, le Dal35 apprend au Tribunal d'Instance qu'un jugement concernant cette affaire a eu lieu ce jour, en l'absence des résidents convoqués et de leur avocate. Bien qu'une petite trentaine de personnes vivent quotidiennement sur place l' huissier semble avoir eu des difficultés pour  prévenir et remettre en main propre la convocation et glisse celle-ci dans la boîte aux lettres parmi les prospectus.
     Notre avocate, Mélanie Le Verger obtient le report des débats au 29 octobre.
     Le Dal35 s'associe à la demande de soutien exprimée par les occupants et vous sollicite pour en faire de même, individuellement ou collectivement.
     Nous rappelons qu'il est du devoir de la préfecture d'appliquer et de respecter les lois concernant l'hébergement des demandeurs d'asile et que depuis plusieurs années ce principe est bafoué en particulier depuis 18 mois.
     Nul ne peut  considérer comme admissible et inévitable le fait que des familles avec enfants soient obligées de survivre dans la rue, été comme hiver.
      140 personnes ont trouvé un refuge provisoire dans 3 réquisitions. La situation est critique et peut rapidement déboucher sur un drame. Nous supplions l'État et les Collectivités Locales d' intervenir depuis des mois sans qu'aucune solution n'ait jamais été étudiée ou proposée. 
      Nous dénonçons fermement cette indifférence à voir un jour mourir son prochain dans les rues de Rennes



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire