mercredi 25 mai 2011
Depuis le 5 mai dernier, les migrants chassés de Rennes campent sur le bord du canal, sur le site de l'ancien camping désaffecté, avec l'espoir de voir leur situation s'améliorer mais aussi avec le stress de ne pas trouver d'issue à leur condition.
Hulan Delger, jeune fille de 23 ans qui s'exprime un peu en français, raconte qu'elle est arrivée il y a deux ans à Rennes et n'a jamais trouvé de logement. Elle a vécu jusque-là de squat en squat, et essaye tant bien que mal de plaider la cause de ses compatriotes, venus comme elle de Mongolie. Tous parlent le chinois-mongol.
Ils sont 15, dont deux enfants en bas âge, et attendent sous la tente. Il en reste douze, les Somaliens étant partis. Une famille a installé de quoi faire la cuisine, car ils sont trop fatigués pour prendre le bus et aller à Rennes, depuis 24 jours qu'ils ont quitté la ville.
À Chevaigné, les adjoints et conseillers leur rendent visite régulièrement. Les employés communaux nettoient les lieux et les jours passent. Une question revient régulièrement : que peut-on faire ? Les autorités ne semblent pas pouvoir apporter de réponse. Un peu de chance dans leur malheur : le temps clément de mai leur a permis de ne pas tomber malades par le froid ou l'humidité...
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-situation-semble-bloquee-pour-les-migrants-_35079-avd-20110525-60550158_actuLocale.Htm
Article et Texte Ouest-France 25 mai 2011 |
Depuis le 5 mai dernier, les migrants chassés de Rennes campent sur le bord du canal, sur le site de l'ancien camping désaffecté, avec l'espoir de voir leur situation s'améliorer mais aussi avec le stress de ne pas trouver d'issue à leur condition.
Hulan Delger, jeune fille de 23 ans qui s'exprime un peu en français, raconte qu'elle est arrivée il y a deux ans à Rennes et n'a jamais trouvé de logement. Elle a vécu jusque-là de squat en squat, et essaye tant bien que mal de plaider la cause de ses compatriotes, venus comme elle de Mongolie. Tous parlent le chinois-mongol.
Ils sont 15, dont deux enfants en bas âge, et attendent sous la tente. Il en reste douze, les Somaliens étant partis. Une famille a installé de quoi faire la cuisine, car ils sont trop fatigués pour prendre le bus et aller à Rennes, depuis 24 jours qu'ils ont quitté la ville.
À Chevaigné, les adjoints et conseillers leur rendent visite régulièrement. Les employés communaux nettoient les lieux et les jours passent. Une question revient régulièrement : que peut-on faire ? Les autorités ne semblent pas pouvoir apporter de réponse. Un peu de chance dans leur malheur : le temps clément de mai leur a permis de ne pas tomber malades par le froid ou l'humidité...
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-situation-semble-bloquee-pour-les-migrants-_35079-avd-20110525-60550158_actuLocale.Htm
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