Rappelons que l’Etat doit loger les Demandeurs d’Asile et qu’en ne le faisant pas, il enfreint la loi qu’il a pour mission de faire respecter : Le DAL35 est à nouveau renforcé dans sa légitimité d’aider les Demandeurs d’Asile à se procurer un logement (donc de faire respecter la loi de façon pratique).
Rappelons aussi la journée du mercredi 15 juin:
Une partie des Demandeurs d’Asile déjà expulsés de la réquisition du 280 rue de Fougères, essentiellement des familles, avaient obtenu un séjour à l’hôtel« dans l’attente d’une place en CADA » (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile).
Une lettre très sèche du directeur de l’AFTAM-PADA à été envoyée à ces personnes, qu’on en juge : « Vous êtes actuellement hébergés dans le cadre d’un dispositif d’hébergement d’urgence. Ce dispositif prendra fin le 15 juin prochain. Aussi, à cette date, vous serez tenu de rendre vos clés de chambre à l’hôtelier ». Suit, on se demande bien pourquoi, d’une formule de politesse.
Alors que ces familles attendaient une place de CADA, elles se retrouvent, sans autre forme de procès à la rue !
C’est ainsi que, lors de notre présentation hebdomadaire des Demandeurs d’Asile sans logement à la mairie, nous avons comptés 141 personnes. Certaines sont revenues de Saint Brieuc, Fougères, etc..
Pas de solution municipale sinon l’invocation du « Plan COORUS » brandi comme une icône.
Les Demandeurs d’Asile ont décidé de se rendre à la préfecture demander un logement. La réponse devait avoir lieu dans l’après-midi et nous sommes allés attendre la réponse au foyer Guy Houist. Là encore, promesses de solution préfectorale et surprise (l’est-ce vraiment ?), c’est la police qui nous a toutes et tous expulsés. Nous avons pu répartir les personnes à la rue dans nos différentes réquisitions.
Les Demandeurs d’Asile, soucieux de rester en groupe, sont retournés à la préfecture aujourd’hui 16 juin. Après une longue attente, il nous a été notifié qu’il n’y avait plus de crédit pour des logements. Chacun est retourné à la réquisition où il habite désormais.
Cette situation devient de plus en plus dramatique et l’attitude de toutes les autorités rencontrées de plus en plus cynique ! Nous « gérons » actuellement environ 200 personnes dans nos cinq réquisitions et la colère gronde parmi les Demandeurs d’Asile à force de mensonges, d’humiliations et surtout de non-respect répété de la loi !
Il y a un logement HLM vide juste au dessous de chez moi au 16 rue Pierre Langlais avec quatre pièces utilisables. Ce logement est innoccupé depuis le mois d'Octobre et c'est une honte je ne sais si cette information pourra vous servir voici mon Tél 0629459007
RépondreSupprimerOn ne prend jamais les infos publiées et surtout pas sur notre blog qui est suivi par les services du ministère de l'intérieur.
RépondreSupprimerPour une info nous contacter discrètement....
Mais merci du renseignement même si nous ne pouvons plus l'utiliser.