mardi 21 février 2012

POLEMIQUE ET GRAND FROID



Communiqué du 16 février 2012:

 Extension du plan grand froid :
Une partie des personnes sans-logis est orientée vers l’hôtel Stompin Klub à Bain de Bretagne. Or depuis 15 jours, au moins, cet hôtel n’est pas chauffé et les douches sont froides. Le DAL35 a interpellé le 115 sur cet état de fait dès le 25 janvier : la réponse fut que cette situation était connue et ne saurait durer.
Nous avons été de nouveau alertés mardi 7 février par des sans-abri qui avaient préféré rejoindre les réquisitions du DAL35, aux conditions sommaires, plutôt que de rester dans cet hôtel.
Le DAL35 s’insurge du mépris dans lequel sont tenues les familles à la rue. Il réclame la fermeture de cet hôtel jusqu’au rétablissement de l’eau chaude et du chauffage. Il demande l’inspection de tous les hôtels et lieux d’hébergement avant d’y affecter des personnes. Il demande que cesse la mise à la porte systématique des familles sans abri et que celles-ci puissent se maintenir dans les hébergements et hôtels de 8h à 18h.
Le DAL réclame un accueil inconditionnel pour toutes et tous et l’application de la loi de réquisition.
La préfecture, via le plan grand froid, se targue de mettre tout le monde à l'abri mais dans quelles conditions ?
DAL35


Dans un article de Ouest France du 17 février, les responsables du 115 « tenaient à réagir aux déclarations du collectif (sic) DAL35 » et déclaraient « il y a eu une panne et les personnes hébergées ont dû se passer de chauffage pendant trois jours. Les autres jours la température était de 21° dans les pièces de vie ». Le 115 démentait aussi que les personnes hébergées ne pouvaient pas rester à l'hôtel pendant la journée.



Il est normal que le 115 veuille minimiser le mépris dans lequel sont tenus les sans abri, surtout en période de grand froid. D'après nos dernières informations,l'hôtel n'aurait pas fait provision de fuel, la patronne ayant été surprise par la vague de froid (sic), et qu'ensuite la chaudière serait tombée en panne. Plusieurs personnes (115, préfecture?) ont rencontré la patronne de l'hôtel, avalisé ses dires et rejeté les dénégations des sans abri qui se trouvaient sur les lieux.
Actuellement il y aurait du chauffage mais la douche coule goutte à goutte...
Quand les financements de places d'urgences cesseront-ils de diminuer ? Quand la préfecture arrêtera-t-elle de transférer l'argent public aux hôtels miteux (130 places d'hôtel par nuit) ? Quand la loi de réquisition sera-t-elle appliquée ?

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