Depuis le 26/11/09, cinq demandeurs d'asile occupent un petit appartement en toute discrétion dans le centre ville de Rennes.
Quatre d'entre eux sont arrivés en France en juin dernier, le dernier plus récemment. Tous ont régulièrement sollicité les services d'accueil d'urgence, préfectoraux et municipaux pour obtenir un hébergement. En vain, et à l'exception de quelques nuits d'hôtel généralement obtenues suite à des occupations collectives de locaux municipaux organisées par le DAL35.
L'interpellation des autorités compétentes sur les problèmes d'hébergement des demandeurs d'asile par des occupations de logements vides, des courriers et autres demandes de rendez-vous, ont démontré que ces mêmes autorités, au delà des mots et de déclarations de circonstance, n'avaient pas réellement comme priorité la dignité des personnes mais s'appuient d'abord sur des considérations administratives ou politiques.
Ces considérations ne permettent nullement, à plus ou moins long terme, de se conformer à la réglementation internationale des droits fondamentaux, et plus précisément pour le combat qui est le nôtre, un toit pour tous.
La municipalité rennaise, ayant déjà expulsé des migrants installés dans une maison depuis plus de 3 jours, en dépit de l'obligation de saisir le juge civil pour entamer une procédure judiciaire au delà de 48h00, nous, DAL35, avons donc pris les précautions élémentaires qui permettrons d'apporter témoignages et autres éléments de preuve d'une installation en bonne et due forme.
Il va de soi, que cette réquisition, n'est pas faite au nom de l'association mais de celui des personnes occupants les lieux. Le DAL35 accompagne, conformément à ses statuts et à sa charte, les personnes sans hébergement ou mal logées.
Il ne saurait être question que l'Etat, la municipalité rennaise ou quiconque ne respecte la loi. Nous estimons nécessaire de rappeler que nous sommes en présence de migrants ne maîtrisant pas notre langue, et avec leur accord, nous demandons en tant qu'association d'être averti et de pouvoir les accompagner dans toutes les démarches administratives résultant de cette réquisition, notamment lors du passage de l'huissier commandité par le propriétaire.
Tout aussi évidemment les nouveaux locataires s'engagent à se retirer des locaux occupés dès lors qu'une solution pérenne d'hébergement leur sera proposée, conformément à leurs droits.
Quatre d'entre eux sont arrivés en France en juin dernier, le dernier plus récemment. Tous ont régulièrement sollicité les services d'accueil d'urgence, préfectoraux et municipaux pour obtenir un hébergement. En vain, et à l'exception de quelques nuits d'hôtel généralement obtenues suite à des occupations collectives de locaux municipaux organisées par le DAL35.
L'interpellation des autorités compétentes sur les problèmes d'hébergement des demandeurs d'asile par des occupations de logements vides, des courriers et autres demandes de rendez-vous, ont démontré que ces mêmes autorités, au delà des mots et de déclarations de circonstance, n'avaient pas réellement comme priorité la dignité des personnes mais s'appuient d'abord sur des considérations administratives ou politiques.
Ces considérations ne permettent nullement, à plus ou moins long terme, de se conformer à la réglementation internationale des droits fondamentaux, et plus précisément pour le combat qui est le nôtre, un toit pour tous.
La municipalité rennaise, ayant déjà expulsé des migrants installés dans une maison depuis plus de 3 jours, en dépit de l'obligation de saisir le juge civil pour entamer une procédure judiciaire au delà de 48h00, nous, DAL35, avons donc pris les précautions élémentaires qui permettrons d'apporter témoignages et autres éléments de preuve d'une installation en bonne et due forme.
Il va de soi, que cette réquisition, n'est pas faite au nom de l'association mais de celui des personnes occupants les lieux. Le DAL35 accompagne, conformément à ses statuts et à sa charte, les personnes sans hébergement ou mal logées.
Il ne saurait être question que l'Etat, la municipalité rennaise ou quiconque ne respecte la loi. Nous estimons nécessaire de rappeler que nous sommes en présence de migrants ne maîtrisant pas notre langue, et avec leur accord, nous demandons en tant qu'association d'être averti et de pouvoir les accompagner dans toutes les démarches administratives résultant de cette réquisition, notamment lors du passage de l'huissier commandité par le propriétaire.
Tout aussi évidemment les nouveaux locataires s'engagent à se retirer des locaux occupés dès lors qu'une solution pérenne d'hébergement leur sera proposée, conformément à leurs droits.
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