Les militants du DAL 35 ont sur leur blog interpellés les élus d'Ille et Vilaine en général et du Conseil général en particulier. C'est leur droit.
J'ai tout de même estimé utile de leur apporter un certain nombre de précisions.
Voilà le courrier que je leur ai fait parvenir
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J'ai tout de même estimé utile de leur apporter un certain nombre de précisions.
Voilà le courrier que je leur ai fait parvenir
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Monsieur,
Je suis fort surpris par votre publication du 9 juin dernier dans votre blog.
Lorsque vous écrivez : « Le Dal 35 ne peut que condamner le silence des élus d'Ille-et-Vilaine et regrette de devoir comprendre qu'interpeller les élus démocratiquement dans ce département reste sans effet. », je m’inscris en faux.
Le 18 mai dernier, vous contactiez le conseil général pour nous alerter sur les conditions de vie d’une cinquantaine de personnes ayant investi des locaux rues Postel et Bernard.
Sous 24h00, Jean-Charles Daveau, mon directeur de cabinet adjoint, vous a contacté pour comprendre les situations de ces personnes. Avec vous, il a étudié dans quelles mesures le conseil général avait autorité pour agir. Il vous a rappelé que le conseil général n'a pas compétence à financer ou à se porter caution pour l’approvisionnement en eau et en électricité. Il vous a aussi rappelé que l’Etat est l'unique interlocuteur pour la mise en place des mesures d'aides et d'assistances aux personnes en situation d'attente de droit d'asile.
Par ailleurs, comme il vous l’a précisé, l’État ne compense pas les charges qu’il nous transfère. C’est 101 millions de manque à recevoir au titre de l’année 2010. Nous faisons face et concentrons nos efforts financiers sur les missions sociales obligatoires que doit remplir chaque département Et les demandes d’assistance croissent de manière inquiétante depuis plusieurs années.
Nous aussi, tous les jours, nos services sont confrontés à des personnes en difficultés dont les droits et la dignité sont chaque jour bafoués. Ils doivent apporter l’aide nécessaire à celles et ceux qui en ont besoin. Progressivement, nous réduisons nos interventions dans d’autres politiques, pourtant nécessaires pour notre territoire, pour répondre aux demandes des personnes âgés, des personnes handicapées, des personnes en demande d’insertion sociale, des jeunes fragilisés, des jeunes mineurs étrangers,…la liste est longue !
Croyez bien que nous ne sommes animés, dans l'exercice de nos missions, que par une certaine idée de l'être humain, de sa dignité et de son droit à l'épanouissement
Enfin, il est de votre responsabilité de vous faire entendre par les services de la préfecture pour que vos revendications soient entendues.
Je vous prie de croire cher monsieur en l'assurance de ma considération distinguée.
http://www.jean-louis-tourenne.eu/
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