Il n'y a plus de tentes sur les rives du canal à Chevaigné. Le campement aura duré 4 mois.
Le 2 mai dernier, la préfecture expulsait sur requête 140 migrants qui occupaient une propriété de l'État au 280 route de Fougères depuis le 28 février précédent. Une procédure d'exception indigne d'une démocratie et violant le droit européen concernant les obligations des états membres relatives à l'accueil des demandeurs d'asile.
Sur cette question le Dal35 a saisi la Cour Européenne des Droits de l'Homme et l'affaire suit son cours....
Contre l'avis et le souhait de la préfecture, la commune de Chevaigné avait déclaré par voie de presse : " Pas question pour nous d'expulser les demandeurs d'asile " . En accord avec la municipalité, ceux-ci avaient établi leur campement précaire sur le camping désaffecté.
La commune aura tenu parole et participé au bon fonctionnement du campementIl aura fallu 7 nouvelles réquisitions (Thorigné-Fouillard, Saint-Grégoire , Cesson-Sévigné, Saint-Sulpice-La-Forêt + les 3 maisons rue de Chateaugiron à Rennes) pour quitter définitivement les lieux.
Tant et si bien que la plupart des expulsés du 280 route de Fougères seraient de nouveau à la rue sans ces réquisitions.
Tant et si bien que la plupart des expulsés du 280 route de Fougères seraient de nouveau à la rue sans ces réquisitions.
De plus la préfecture aura durant ces derniers mois, malgré ses déclarations, ses engagements et ses obligations, supprimé un nombre considérable de places d'hébergement.
Nous remercions les élus et les habitants de Chevaigné de l'aide matérielle et financière qu'ils ont apportée ainsi que de la solidarité qu'ils ont montrée durant ces quatre mois.
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