Dimanche 23 Août 2009 L'occupation du 3bd Mermoz, levée partiellement. .
Le jeudi 20 août, 4 membres du DAL 35 rencontrent l'élue de permanence de la ville de Rennes, Madame Catherine Débroise, accompagnée de Marie-Anne Chapdelaine, autre élue mandatée pour gérer ce type de situation et de conflit, dans une salle municipale, pour une réunion qui se voulait avant tout technique.
Concrètement, d'un point de vue municipal, désamorcer la crise, tenter de régler la situation en étudiant chaque cas individuellement, sans entrer dans les problèmes de fond.
En écartant d'emblée de dénoncer l'insuffisance d'hébergement pour les demandeurs d'asile ou autres et la non application des chartes humanitaires.
Attitude qui consiste uniquement à admettre et à appliquer les critères préfectoraux comme socle de base à toute réflexion, c'est-à-dire de ne reconnaître pour éligibles au logement,que les seuls demandeurs d'asile certifiés (primo-arrivants en France alors que les autres avaient transité et avaient été enregistrés dans un autre pays de l'espace européen: accord Dublin II).
Certes la municipalité rennaise s'essayera à mettre un gant de velours sur cette main de fer. La situation de chaque personne est présentée mais la résolution des problèmes semble loin d'être acquise.
Or, vendredi soir, 21 Août 2009, Madame Catherine Débroise, à 18: 30 h, nous dictait par téléphone, les propositions de la préfecture, concernant les 18 personnes sans logement pour lesquelles le DAL 35 se mobilisait depuis le 15 août, en occupant une maison au 3 rue Mermoz.
Une décision devait être prise immédiatement par ces personnes, accepter ou non les nuîtées.
1) La famille P, 4 personnes (dont deux adolescents) a, par la force des choses, reçu ce vendredi 21/08, en préfecture, sa réadmission en Tchéquie. Elle a été notifiée en l'absence d'interprète mais refuser de signer, c'était perdre toute capacité de recours, ceux-ci n'étant d'ailleurs pas suspensifs. La famille P ne s'est rien vu proposer.Elle n'est qu'expulsable
2) La famille D ( 4 personnes, une femme enceinte de 6 mois, ses deux frères dont l'un accompagné de sa femme) qui avait il y a une semaine obtenu un report de trois semaines pour se voir remettre une décision de réadmission, en raison de l'absence d'un interprète. Le fait qu'une des femmes ait une grossesse à risques et que l'autre ne soit pas dûment identifiée comme Dublin II ne semble pas infléchir la volonté préfectorale de les voir rapidement expulsés en Tchéquie malgré nos demandes. Toutefois, elle se voit logée dans un hôtel de Chantepie jusqu'au 28/08, bien que leur prochaine et définitive convocation soit prévue le 07/09.
3) La famille P, géorgienne, un couple avec une enfant de 6 ans, considérée comme Dublin II, récemment arrivé en France, se voit attribuer des nuits d'hôtel jusqu'au 28 août. Ces décisions qui attribuent de fait des logements aux demandeurs d'asile Dubiln II, tranchent singulièrement avec la rhétorique habituelle, supposant un droit à l'hébergement uniquement à partir de l'obtention officielle du récépissé préfectoral de demandeur d'asile certifié. Ces décisions nous confortent dans notre lutte. Obtenir une dose d'humanité dans une négociation avec la Préfecture légitimise notre revendication, un logement pour tous. La préfecture peut admettre ainsi un droit à un hébergement pour tous.
4) sinon, pour D, géorgien également mais célibataire, sans statut depuis plus plus d'un an, pour raison médicale se voit pris en charge par un dispositif particulier en dehors des dispositifs préfectoraux. C'est une question de quelques jours.
5) Comme initialement prévu, un autre couple mongol, les B, arrivé en France mi-juin devrait obtenir une place en CADA en région parisienne. cela devra se concrétiser mardi.
6) IL reste Le couple du Daghestan, arrivé mardi au 3 boulevard Mermoz , la femme est enceinte au-delà de 6 mois.
7) Les deux dernières personnes de Mongolie arrivées au 3 boulevard Mermoz.
Vers 20:00 H, après avoir annoncé, traduit, expliqué aux personnes concernées les propositions des autorités, et obtenu patiemment des 7 groupes familiaux en notre présence, une réponse individuelle, le collectif DAL 35, par téléphone, annonçait à Catherine Debroise, l'élue de permanence, avoir accepté le règlement du conflit sur les bases des propositions avancées.
En conséquence restaient sur les lieux de l'occupation, du 3 rue Mermoz, uniquement les trois couples dont la Préfecture n'avait pas encore indiqué et appliqué une orientation transitoire ou définitive. L'élue nous demandait de patienter d'ici lundi sur le lieu de l'occupation.
Notre souhait de lever l'occupation et de quitter immédiatement les lieux ne pouvait pas se réaliser du seul fait du retard des administrations impliquées dans la négociation.
Le DAL 35, une nouvelle fois, respecte ses engagements
Le jeudi 20 août, 4 membres du DAL 35 rencontrent l'élue de permanence de la ville de Rennes, Madame Catherine Débroise, accompagnée de Marie-Anne Chapdelaine, autre élue mandatée pour gérer ce type de situation et de conflit, dans une salle municipale, pour une réunion qui se voulait avant tout technique.
Concrètement, d'un point de vue municipal, désamorcer la crise, tenter de régler la situation en étudiant chaque cas individuellement, sans entrer dans les problèmes de fond.
En écartant d'emblée de dénoncer l'insuffisance d'hébergement pour les demandeurs d'asile ou autres et la non application des chartes humanitaires.
Attitude qui consiste uniquement à admettre et à appliquer les critères préfectoraux comme socle de base à toute réflexion, c'est-à-dire de ne reconnaître pour éligibles au logement,que les seuls demandeurs d'asile certifiés (primo-arrivants en France alors que les autres avaient transité et avaient été enregistrés dans un autre pays de l'espace européen: accord Dublin II).
Certes la municipalité rennaise s'essayera à mettre un gant de velours sur cette main de fer. La situation de chaque personne est présentée mais la résolution des problèmes semble loin d'être acquise.
Or, vendredi soir, 21 Août 2009, Madame Catherine Débroise, à 18: 30 h, nous dictait par téléphone, les propositions de la préfecture, concernant les 18 personnes sans logement pour lesquelles le DAL 35 se mobilisait depuis le 15 août, en occupant une maison au 3 rue Mermoz.
Une décision devait être prise immédiatement par ces personnes, accepter ou non les nuîtées.
1) La famille P, 4 personnes (dont deux adolescents) a, par la force des choses, reçu ce vendredi 21/08, en préfecture, sa réadmission en Tchéquie. Elle a été notifiée en l'absence d'interprète mais refuser de signer, c'était perdre toute capacité de recours, ceux-ci n'étant d'ailleurs pas suspensifs. La famille P ne s'est rien vu proposer.Elle n'est qu'expulsable
2) La famille D ( 4 personnes, une femme enceinte de 6 mois, ses deux frères dont l'un accompagné de sa femme) qui avait il y a une semaine obtenu un report de trois semaines pour se voir remettre une décision de réadmission, en raison de l'absence d'un interprète. Le fait qu'une des femmes ait une grossesse à risques et que l'autre ne soit pas dûment identifiée comme Dublin II ne semble pas infléchir la volonté préfectorale de les voir rapidement expulsés en Tchéquie malgré nos demandes. Toutefois, elle se voit logée dans un hôtel de Chantepie jusqu'au 28/08, bien que leur prochaine et définitive convocation soit prévue le 07/09.
3) La famille P, géorgienne, un couple avec une enfant de 6 ans, considérée comme Dublin II, récemment arrivé en France, se voit attribuer des nuits d'hôtel jusqu'au 28 août. Ces décisions qui attribuent de fait des logements aux demandeurs d'asile Dubiln II, tranchent singulièrement avec la rhétorique habituelle, supposant un droit à l'hébergement uniquement à partir de l'obtention officielle du récépissé préfectoral de demandeur d'asile certifié. Ces décisions nous confortent dans notre lutte. Obtenir une dose d'humanité dans une négociation avec la Préfecture légitimise notre revendication, un logement pour tous. La préfecture peut admettre ainsi un droit à un hébergement pour tous.
4) sinon, pour D, géorgien également mais célibataire, sans statut depuis plus plus d'un an, pour raison médicale se voit pris en charge par un dispositif particulier en dehors des dispositifs préfectoraux. C'est une question de quelques jours.
5) Comme initialement prévu, un autre couple mongol, les B, arrivé en France mi-juin devrait obtenir une place en CADA en région parisienne. cela devra se concrétiser mardi.
6) IL reste Le couple du Daghestan, arrivé mardi au 3 boulevard Mermoz , la femme est enceinte au-delà de 6 mois.
7) Les deux dernières personnes de Mongolie arrivées au 3 boulevard Mermoz.
Vers 20:00 H, après avoir annoncé, traduit, expliqué aux personnes concernées les propositions des autorités, et obtenu patiemment des 7 groupes familiaux en notre présence, une réponse individuelle, le collectif DAL 35, par téléphone, annonçait à Catherine Debroise, l'élue de permanence, avoir accepté le règlement du conflit sur les bases des propositions avancées.
En conséquence restaient sur les lieux de l'occupation, du 3 rue Mermoz, uniquement les trois couples dont la Préfecture n'avait pas encore indiqué et appliqué une orientation transitoire ou définitive. L'élue nous demandait de patienter d'ici lundi sur le lieu de l'occupation.
Notre souhait de lever l'occupation et de quitter immédiatement les lieux ne pouvait pas se réaliser du seul fait du retard des administrations impliquées dans la négociation.
Le DAL 35, une nouvelle fois, respecte ses engagements
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