Demandeurs d'asile : attend-on qu'il y ait une "jungle" à Rennes pour agir ?
Les Verts s'inquiètent du sort réservé aux demandeurs d'asile actuellement à la rue à Rennes. Des familles, dont des femmes enceintes et des enfants, sont livrées à elles-mêmes et laissées sans hébergement.
Depuis quelques semaines, un Réseau logement réunissant différentes organisations politiques, syndicales ou associatives, a vu le jour à Rennes. Se loger dans notre ville continue en effet de poser des difficultés (longues listes d'attente pour un logement social, loyers élevés dans le secteur privé...).
Une structure, le collectif DAL, a émergé de cette mobilisation. Ce dernier, dans l'urgence et dans un soucis humanitaire, mène notamment des actions d'occupation de bâtiments municipaux, pour mettre à l'abri des familles demandeurs d'asile.
A chaque fois, la municipalité a fait procéder à des expulsions et "renvoie la balle" vers la préfecture. Un dialogue de sourds s'est instauré et les choses semblent bloquées.
Cette situation choquante est d'abord à mettre sur le compte de la préfecture qui ne remplit pas ses obligations en matière d'hébergement des demandeurs d'asile. Il s'agit là d'une conséquence directe de la politique d'immigration scandaleuse et inadaptée menée par le gouvernement.
Cependant, les Verts considèrent que la municipalité rennaise pourrait contribuer davantage à la recherche de solutions. D'abord, en mettant à disposition les logements et locaux vacants dont elle dispose ; ensuite, en demandant à la préfecture de procéder à la réquisition de logements privés vides ; enfin, en donnant suite à cette proposition que notre parti formule : organiser une table ronde réunissant tous les acteurs concernés, pour discuter du problème et commencer ainsi à envisager des solutions de sortie de crise.
Attend-on qu'il y ait une "jungle" à Rennes pour agir ?
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