Lettre ouverte aux différents groupes politiques du Conseil Municipal Rennais.
Mesdames et Messieurs,
Depuis plusieurs mois le DAL35 vous informe régulièrement, par mails notamment, sur le nombre croissant de demandeurs d’asile devant vivre et dormir dans les rues de l’agglomération rennaise.
Le DAL35 et le Réseau Logement 35 ont interpellé à ce sujet le Conseil Municipal rennais lors des deux dernières séances sans obtenir de réponse satisfaisante puisque l’urgence humanitaire et le droit des personnes ne sont toujours pas pris en compte et appliqués.
La presse locale a publié différents communiqués d’alerte en provenance de collectifs, d’associations, de syndicats, de partis politiques ou d’organisations diverses. Notamment celui de la Croix Rouge faisant état de plusieurs familles avec enfants demeurant sur le parvis de la gare la nuit, faute d’hébergement.
Chaque semaine le DAL35 inscrit à la permanence des élus de la Ville de Rennes des cas similaires. Tous les élus rencontrés, quelle que soit leur appartenance politique, n’ont que très rarement pu répondre et dans tous les cas jamais durablement, aux sollicitations d’hébergement malgré leurs interventions auprès des services concernés.
Lors des dernières occupations de bâtiments municipaux par le DAL35, la Mairie de Rennes a systématiquement ordonné l’intervention des forces de l’ordre et de fait le retour à la rue des demandeurs d’asile, sans aucune considération des situations individuelles ou cas d’extrême urgence.
Vous n’êtes plus sans savoir que selon la loi toutes ces personnes devraient se voir immédiatement attribuer un logement par la préfecture et qu’il vous appartient d’intervenir pour que la loi soit respectée sur le territoire dont vous êtes les élus.
Hors, sauf erreur de notre part, aucun groupe politique représenté dans le conseil municipal actuel, n’a jugé bon d’intervenir ou de condamner officiellement les pratiques préfectorales ou municipales qui portent atteinte à la dignité des personnes, aux droits fondamentaux de celles-ci ou au respect des lois internationales.
Devant ce constat et après ce bref rappel de la situation, il nous semble indispensable de connaître précisément vos positions et intentions sur ce sujet mais plus encore de vous voir intervenir urgemment.
Nous souhaitons pour cela vous rencontrer si vous le jugez utile. Nous vous prions aussi de bien vouloir nous contacter à cet effet.
En espérant que cette lettre ne reste pas une fois de plus sans réponse comme les précédentes envoyées à certains élus ou les nombreux appels à nous soutenir qui vous sont parvenus, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs nos sincères salutations.
Mesdames et Messieurs,
Depuis plusieurs mois le DAL35 vous informe régulièrement, par mails notamment, sur le nombre croissant de demandeurs d’asile devant vivre et dormir dans les rues de l’agglomération rennaise.
Le DAL35 et le Réseau Logement 35 ont interpellé à ce sujet le Conseil Municipal rennais lors des deux dernières séances sans obtenir de réponse satisfaisante puisque l’urgence humanitaire et le droit des personnes ne sont toujours pas pris en compte et appliqués.
La presse locale a publié différents communiqués d’alerte en provenance de collectifs, d’associations, de syndicats, de partis politiques ou d’organisations diverses. Notamment celui de la Croix Rouge faisant état de plusieurs familles avec enfants demeurant sur le parvis de la gare la nuit, faute d’hébergement.
Chaque semaine le DAL35 inscrit à la permanence des élus de la Ville de Rennes des cas similaires. Tous les élus rencontrés, quelle que soit leur appartenance politique, n’ont que très rarement pu répondre et dans tous les cas jamais durablement, aux sollicitations d’hébergement malgré leurs interventions auprès des services concernés.
Lors des dernières occupations de bâtiments municipaux par le DAL35, la Mairie de Rennes a systématiquement ordonné l’intervention des forces de l’ordre et de fait le retour à la rue des demandeurs d’asile, sans aucune considération des situations individuelles ou cas d’extrême urgence.
Vous n’êtes plus sans savoir que selon la loi toutes ces personnes devraient se voir immédiatement attribuer un logement par la préfecture et qu’il vous appartient d’intervenir pour que la loi soit respectée sur le territoire dont vous êtes les élus.
Hors, sauf erreur de notre part, aucun groupe politique représenté dans le conseil municipal actuel, n’a jugé bon d’intervenir ou de condamner officiellement les pratiques préfectorales ou municipales qui portent atteinte à la dignité des personnes, aux droits fondamentaux de celles-ci ou au respect des lois internationales.
Devant ce constat et après ce bref rappel de la situation, il nous semble indispensable de connaître précisément vos positions et intentions sur ce sujet mais plus encore de vous voir intervenir urgemment.
Nous souhaitons pour cela vous rencontrer si vous le jugez utile. Nous vous prions aussi de bien vouloir nous contacter à cet effet.
En espérant que cette lettre ne reste pas une fois de plus sans réponse comme les précédentes envoyées à certains élus ou les nombreux appels à nous soutenir qui vous sont parvenus, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs nos sincères salutations.
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