Le Dal35 occupe les logements de fonction attenants à l'école désaffectée du Gacet depuis mercredi soir, 4 novembre 2009.
Le matin même nous avions présenté 39 personnes à la recherche d'un hébergement à l'élu de permanence sans obtenir le moindre résultat ou espoir.
Pourtant il y a peu de temps, officieusement la Municipalité de la ville de Rennes, par l'intermédiaire d'une élue de permanence, exprimait une nouvelle fois le voeu de nous voir suspendre nos actions, qu'elle estimait improductives quant à la recherche d'une solution négociée. Ce que nous avons fait.
La semaine passée, nous apprenions que la Mairie réfléchissait à une possible mise à disposition de logements. Si cette nouvelle a pu nous donner un bref espoir de voir un revirement dans l'attitude municipale concernant l'hébergement des demandeurs d'asile, il nous a été immédiatement précisé que tout ceci restait au stade de projet, qu'il ne s'agissait tout au plus que de loger une dizaine de personnes et qu'évidemment ceci prendrait du temps.
Or nous sommes entrés dans la période hivernale et selon les service du SAO le nombre de personnes en recherche de logement est supérieur à 250.
Déjà mercredi dernier 23 demandeurs d'asile sollicitaient l'aide de l'élue de permanence pour obtenir un hébergement d'urgence auprès des services préfectoraux et municipaux. Parmi eux des enfants mais comme toujours aucun des demandeurs quelle que soit sa situation n'a eu la moindre proposition.
Ce jour-là et prétendument à titre exceptionnel, les portes d'accès de la mairie à notre arrivée se sont partiellement refermées. Trois policiers municipaux filtraient les entrées et sur ordre n'ont autorisé que deux représentants du DAL35 à rencontrer l'élue de permanence.
Ce mercredi nous avons eu un accueil identique et la certitude qu'il en serait toujours ainsi. Le DAL35 réclame une salle en mairie pour un accueil décent pour tout le monde.
Il nous est primordial de rencontrer les élus municipaux afin qu'ils puissent prendre la mesure du nombre de personnes à la rue, de l'impossibilité de joindre les services appropriés, et de l'absence systématique d'hébergement. En effet trop souvent nous avons rencontré des élus qui prétendaient à notre venue découvrir l'ampleur des problèmes bien que nous leur envoyions depuis longtemps des mails personnalisés à ce sujet.
La mairie propose dorénavant de nous rendre au centre Kléber pour nos rendez-vous hebdomadaires du mercredi. Si les possibilités d'accueil sont plus confortables, ce centre n'a aucune aptitude à délivrer des logements pour les demandeurs d'asile. Qui plus est, ce service manque déjà cruellement de moyens et de personnel et ne possède aucun interprète. Nous refusons de nous voir uniquement relégués au centre Kléber.
Nous persisterons donc à venir interpeller l'élu de permanence chaque semaine place de la mairie le mercredi matin à 10:00 H.
Depuis des mois nous avons largement interpellé qui de droit sur l'inadmissible et insupportable situation faite aux demandeurs d'asile sur Rennes Métropole sans obtenir le moindre résultat autre que des déclarations de principe ou un silence consternant et concerté des élus et des groupes politiques représentés au conseil municipal rennais. ( Toutefois un groupe devrait s'exprimer prochainement. )
Aujourd'hui nous persistons et réaffirmons qu'en démocratie les lois doivent être respectées et appliquées.
Ces demandeurs d'asiles ont droit à un hébergement. La mairie de Rennes dispose de nombreux logements vides. Elle ne peut davantage cautionner une politique gouvernementale et préfectorale inique. Elle possède les armes juridiques et techniques pour cela. Une nouvelle procédure d'expulsion, sans une autre proposition d'hébergement durable, signifierait une acceptation et une soumission à une politique prétendument combattue.
Nous appelons chacun à venir nous soutenir sur les lieux de l'occupation.
Le matin même nous avions présenté 39 personnes à la recherche d'un hébergement à l'élu de permanence sans obtenir le moindre résultat ou espoir.
Pourtant il y a peu de temps, officieusement la Municipalité de la ville de Rennes, par l'intermédiaire d'une élue de permanence, exprimait une nouvelle fois le voeu de nous voir suspendre nos actions, qu'elle estimait improductives quant à la recherche d'une solution négociée. Ce que nous avons fait.
La semaine passée, nous apprenions que la Mairie réfléchissait à une possible mise à disposition de logements. Si cette nouvelle a pu nous donner un bref espoir de voir un revirement dans l'attitude municipale concernant l'hébergement des demandeurs d'asile, il nous a été immédiatement précisé que tout ceci restait au stade de projet, qu'il ne s'agissait tout au plus que de loger une dizaine de personnes et qu'évidemment ceci prendrait du temps.
Or nous sommes entrés dans la période hivernale et selon les service du SAO le nombre de personnes en recherche de logement est supérieur à 250.
Déjà mercredi dernier 23 demandeurs d'asile sollicitaient l'aide de l'élue de permanence pour obtenir un hébergement d'urgence auprès des services préfectoraux et municipaux. Parmi eux des enfants mais comme toujours aucun des demandeurs quelle que soit sa situation n'a eu la moindre proposition.
Ce jour-là et prétendument à titre exceptionnel, les portes d'accès de la mairie à notre arrivée se sont partiellement refermées. Trois policiers municipaux filtraient les entrées et sur ordre n'ont autorisé que deux représentants du DAL35 à rencontrer l'élue de permanence.
Ce mercredi nous avons eu un accueil identique et la certitude qu'il en serait toujours ainsi. Le DAL35 réclame une salle en mairie pour un accueil décent pour tout le monde.
Il nous est primordial de rencontrer les élus municipaux afin qu'ils puissent prendre la mesure du nombre de personnes à la rue, de l'impossibilité de joindre les services appropriés, et de l'absence systématique d'hébergement. En effet trop souvent nous avons rencontré des élus qui prétendaient à notre venue découvrir l'ampleur des problèmes bien que nous leur envoyions depuis longtemps des mails personnalisés à ce sujet.
La mairie propose dorénavant de nous rendre au centre Kléber pour nos rendez-vous hebdomadaires du mercredi. Si les possibilités d'accueil sont plus confortables, ce centre n'a aucune aptitude à délivrer des logements pour les demandeurs d'asile. Qui plus est, ce service manque déjà cruellement de moyens et de personnel et ne possède aucun interprète. Nous refusons de nous voir uniquement relégués au centre Kléber.
Nous persisterons donc à venir interpeller l'élu de permanence chaque semaine place de la mairie le mercredi matin à 10:00 H.
Depuis des mois nous avons largement interpellé qui de droit sur l'inadmissible et insupportable situation faite aux demandeurs d'asile sur Rennes Métropole sans obtenir le moindre résultat autre que des déclarations de principe ou un silence consternant et concerté des élus et des groupes politiques représentés au conseil municipal rennais. ( Toutefois un groupe devrait s'exprimer prochainement. )
Aujourd'hui nous persistons et réaffirmons qu'en démocratie les lois doivent être respectées et appliquées.
Ces demandeurs d'asiles ont droit à un hébergement. La mairie de Rennes dispose de nombreux logements vides. Elle ne peut davantage cautionner une politique gouvernementale et préfectorale inique. Elle possède les armes juridiques et techniques pour cela. Une nouvelle procédure d'expulsion, sans une autre proposition d'hébergement durable, signifierait une acceptation et une soumission à une politique prétendument combattue.
Nous appelons chacun à venir nous soutenir sur les lieux de l'occupation.
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