COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA35
Le préfet, en fidèle serviteur de la politique de xénophobie et de mépris de Nicolas Sarkozy, s’est mis au diapason des discours sécuritaires et xénophobes du gouvernement. La police a ainsi procédé à l’expulsion d’un bâtiment de l’état inoccupé, à Rennes et réquisitionné par le DAL et les demandeurs d’asile.
Pour eux, c'est l'effroyable retour à la case départ, contraints à errer dans la ville le jour et à dormir dans la rue, dans des conditions absolument indignes d'un État de droit qui se transforme jour après jour en une terre d'insécurité envers les plus faibles et les plus démunis.
Ce racisme et ce déni des droits humains fondamentaux sont devenus désormais la boussole d'un président dont le gouvernement s'acharne à démolir les principes les plus élémentaires du droit, en stigmatisant les étrangers, les faibles, et en menant par là une véritable guerre aux pauvres, sans doute pour mieux faire oublier la politique de régression sociale généralisée qui frappe chaque jour un peu plus chacun et chacune d'entre nous.
Que dire des élus PS et PCF de la mairie de Rennes, qui tout en s’indignant de cette expulsion sont incapables de donner un lieu d’hébergement ,ne serait ce qu’à titre humanitaire et qui durant les 10 semaines qu’ont durées l’occupation ne sont jamais venus apporté leur soutien à ces demandeurs d’asile !
Ces demandeurs d'asile sont pourtant, ne l'oublions pas, des citoyens de droit dans un État toujours régi par une constitution et des lois et qui leur doit l'accueil au titre de l'application de la législation européenne, sur l'accueil des réfugiés.
Le NPA 35 exige que le droit d'asile soit appliqué à Rennes comme il doit l'être partout en France, que ces réfugiés reçoivent enfin l'aide, le soutien matériel et la régularisation auxquels ils ont le droit pour vivre dignement parmi nous.
Les militants du NPA se tiendront et participeront, au côté du Dal et des demandeurs d’asile, à toutes les actions qui auront lieu dans les prochains jours.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE GAUCHE D’ILLE ET VILAINE
Le 2 mai au petit matin, plus de 140 personnes ont été expulsées par les forces de l’ordre du 280 rue de Fougères, alors que l’Etat n’assume toujours pas ses obligations légales en termes de logement de demandeurs d’asile.
Le Parti de Gauche 35 s’indigne des méthodes employées envers une population affaiblie et désorientée d’autant qu’il ne comprend pas en quoi l’occupation de ces locaux abandonnés pouvait constituer une menace ou une gêne quelconque.
La Préfecture d’Ille et Vilaine ne peut se contenter d’accorder au compte goutte quelques places d’hébergement provisoire alors que des milliers de logements sont actuellement vacants dans le département.
Cela est d’autant plus scandaleux que dans le même temps le gouvernement vient d’autoriser les banques à faire main basse sur 13 milliards d’épargne populaire, au détriment du logement social.
Le Parti de Gauche d’Ille et Vilaine soutient totalement le DAL 35 dans toutes ses démarches, y compris celle effectuée auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.
mcpl
Appel pour un soutien aux expulsés du 280 route de Fougères !
Le logement situé au 280 route de Fougères à Rennes occupé, depuis le 28 février à la suite d’une réquisition du DAL 35 (Droit Au Logement), par 150 demandeurs d'asile a été expulsé ce lundi 2 mai à 6h du matin. Un important dispositif policier a été déployé (25 camions de CRS) ordonnant l'expulsion de tous ceux qui y vivaient dans l'attente d'un titre de demandeur d'asile et d'un logement pérenne pour tous. Les habitants ont dû quitter précipitamment le lieu réquisitionné, sans pouvoir rassembler leurs affaires qui ont été mises dans des cartons et stockées dans des locaux de la ville. Beaucoup de leurs biens, dont le strict nécessaire, ne leur est plus accessible. Au cours de l'expulsion, trois personnes venant de Somalie ont été interpelées puis relâchées dans la journée, tandis qu’une autre a été conduite au centre de rétention administratif.
Suite à cette expulsion ordonnée par la préfecture, seulement quelques familles ont pu être provisoirement relogées dans des conditions précaires, dans des hôtels pour une durée maximale de dix jours. Aucune garantie de logement pérenne n'a été proposée par les autorités (préfecture et mairie de Rennes) alors que le département d'Ille-et-Vilaine compte 8 000 logements vides. Une cinquantaine de célibataires qui vivaient rue de Fougères se retrouvent à la rue, la préfecture jugeant leur situation « moins urgente », la priorité étant donnée aux familles dont certaines sont elles aussi sans proposition de relogement.
Afin de faire entendre la nécessité d'un relogement pour tous les expulsés de la rue de Fougères, nous nous sommes rassemblés à la mairie, puis s'en est suivie une manifestation qui s'est rendue jusqu'au centre social de Rennes, rue de Kléber, que nous avons occupé jusqu'à 17h45 avant de se faire à nouveau expulser par la police, sur ordre de la mairie cette fois-ci.
Nous sommes malgré tout déterminés à occuper d'autres espaces jusqu'à la satisfaction des revendications portées par les expulsés soutenus par le DAL et rejoints par d’autres collectifs et individus.
Nous appelons largement à nous rejoindre dans les actions qui seront organisées les prochains jours.
RENDEZ-VOUS MERCREDI 4 MAI A 9H30, PLACE DE LA MAIRIE :
Rassemblement, assemblée et action pour un logement pour toutes les personnes du 280 rue de Fougères.
Agi-Rennes
Des logements pour tous avec ou sans papiers !
Le logement situé au 280 route de Fougères à Rennes occupé, depuis le 28 février à la suite d’une réquisition du DAL 35 (Droit Au Logement), par 150 demandeurs d'asile a été expulsé ce lundi 2 mai à 6h du matin. Un important dispositif policier a été déployé (25 camions de CRS) ordonnant l'expulsion de tous ceux qui y vivaient dans l'attente d'un titre de demandeur d'asile et d'un logement pérenne pour tous. Les habitants ont dû quitter précipitamment le lieu réquisitionné, sans pouvoir rassembler leurs affaires qui ont été mises dans des cartons et stockées dans des locaux de la ville. Beaucoup de leurs biens, dont le strict nécessaire, ne leur est plus accessible. Au cours de l'expulsion, trois personnes venant de Somalie ont été interpelées puis relâchées dans la journée, tandis qu’une autre a été conduite au centre de rétention administratif. Suite à cette expulsion ordonnée par la préfecture, seulement quelques familles ont pu être provisoirement relogées dans des conditions précaires, dans des hôtels pour une durée maximale de dix jours. Aucune garantie de logement pérenne n'a été proposée par les autorités (préfecture et mairie de Rennes) alors que le département d'Ille-et-Vilaine compte 8 000 logements vides. Une cinquantaine de célibataires qui vivaient rue de Fougères se retrouvent à la rue, la préfecture jugeant leur situation « moins urgente », la priorité étant donnée aux familles dont certaines sont elles aussi sans proposition de relogement. Afin de faire entendre la nécessité d'un relogement pour tous les expulsés de la rue de Fougères, nous nous sommes rassemblés à la mairie, puis s'en est suivie une manifestation qui s'est rendue jusqu'au centre social de Rennes, rue de Kléber, que nous avons occupé jusqu'à 17h45 avant de se faire à nouveau expulser par la police, sur ordre de la mairie cette fois-ci. Nous sommes malgré tout déterminés à occuper d'autres espaces jusqu'à la satisfaction des revendications portées par les expulsés soutenus par le DAL et rejoints par d’autres collectifs et individus. Nous appelons largement à nous rejoindre dans les actions qui seront organisées les prochains jours. RENDEZ-VOUS MERCREDI 4 MAI A 9H30, PLACE DE LA MAIRIE : Rassemblement, assemblée et action pour un logement pour toutes les personnes du 280 rue de Fougères. Des logements pour tous avec ou sans papiers !
Communiqué de Presse EELV-Rennes
Lundi 2 mai 2011 Immigration : l'État apporte la force pour seule réponse. Depuis le 28 février, l'association Droit au Logement a ouvert un squat au 280 rue de Fougères à Rennes dans des bâtiments appartenant à l'État. [Le bâtiment avait été investi afin de mettre l'État face à ses obligations en matière d'hébergement des demandeurs d'asile, telles que définies par la Directive européenne "accueil" du 27 janvier 2003]. Rapidement, plus de 150 personnes s'y sont installées confirmant une fois de plus le grave déficit d'hébergement pour les populations migrantes à Rennes. Le squat a été évacué ce matin par les forces de l'ordre. Une fois de plus et malgré l'urgence de la situation sur notre agglomération, l'État a apporté la force pour seule réponse. En agissant de la sorte, ce dernier bafoue le droit européen et ses obligations. En refusant d'apporter des solutions pérennes en matière d'hébergement, l'État met en difficulté les populations migrantes concernant leur prise en charge sanitaire, sociale et leur insertion. Avec cette nouvelle expulsion, ce sont des familles, des enfants, des personnes handicapées qui sont renvoyés à la rue et livrés à eux mêmes. La situation des étrangers en France ne cesse de s'aggraver, leurs droits les plus élémentaires sont piétinés. Nous ne pouvons pas supporter l'insupportable : face aux politiques xénophobes du gouvernement Sarkozy, qui flatte l'électorat de l'extrême droite, il est temps de faire le pari de la solidarité. La Bretagne, terre d'accueil mais aussi d'émigration, doit assumer toute sa place dans la construction de nouvelles réponses à la question migratoire. Nous réaffirmons notre volonté de voir la création en Bretagne d'un dispositif d'accueil au niveau régional, associant l'État et les Collectivités Locales bretonnes et prenant particulièrement en compte la problématique de l'hébergement et de l'insertion des personnes migrantes. Europe Écologie-Les Verts Rennes Sylviane Rault, conseillère régionale Europe Écologie-Les Verts Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée Les Verts / ALE
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