Pour des raisons idéologiques et
électoralistes, l’Etat français a décidé de mener une « guerre » contre les
étrangers indésirables sur notre sol.
De jour en jour, la situation des
demandeurs d’asile se dégrade, les plaçant de plus en plus dans une situation
d’extrême précarité. Dans un seul but, les empêcher de déposer leur demande en
temps et en heure, et de les empêcher de s’intégrer.
La population est très mal informée
et les Français sont aussi englués dans leurs propres problèmes et
l’individualisme est de plus en plus rampant.
La préfecture dépasse les bornes !!!
Lundi 2 avril
2012 la préfecture des Côtes d’Armor va jeter à la rue 4 familles demandeuses
d’asile et « sans papier », certaines personnes, enfants et adultes sont en
situation de handicap. Actuellement elles sont hébergées dans des hôtels, la
prise en charge est finie, elles doivent dormir dehors, se nourrir ? se soigner
? …
Il y a
quelques semaines ils ont jeté à la rue une famille avec 2 personnes en
situation de handicap et ceci du jour au lendemain.
Trop c’est
trop !!!
Ma conscience
est meurtrie, comment pourrais-je dormir tranquille, quand je sais que des êtres
humains sont traités moins que des chiens, pour que le plan de carrière des
fonctionnaires se déroule parfaitement. Ces personnes ne sont pas forcément
racistes ni xénophobes, ils veulent simplement gravir les échelons. Primo-Levi a
dit « il n’y a pas plus dangereux qu’un homme ordinaire ».
La classe des
« bien pensants » crache sur le FN, mais elle oublie que ce ne sont pas des «
fachos » qui applique la politique actuelle de chasse
à l’étranger. En 40 les Français applaudissaient Pétain, en 45 ils
applaudissaient le général de Gaulle.
Ne supportant
plus, sur le plan personnel, que des êtres humains soient traités comme du
bétail, j’en appelle à toutes les consciences et en particulier celle de
Monsieur le Préfet.
Je n’ai
qu’une revendication , tout à fait réaliste : aucune famille demandeuse d’asile
ne doit être mise à la rue.
Lundi
après le pique—nique je débute un
jeûne de protestation, la fin de ce jeûne dépend de Monsieur le Préfet. Je suis
ouvert au dialogue à toute heure du jour ou de la nuit. Il n’y a aucune raison
que je dorme et mange tranquillement alors que des femmes et des enfants seront
privés de ce droit élémentaire. Je cesserai de m’alimenter, je ne prendrai que
de l’eau afin de ne pas interrompre mon traitement pour le maintien de ma
vue.
Merci à tous
ceux qui viendront m’apporter leur soutien devant la
préfecture.
Pour le respect du droit d’asile
Eric Deschamps
PS : ce texte est diffusé sur le net, il est envoyé par fax à Monsieur le Préfet des Côtes d’Armor.
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