mardi 6 octobre 2009

Suite de l’occupation du 90 boulevard Villebois-Mareuil.

Pour mémoire celle-ci a cessé le jour même, après avoir obtenu trois nuits d’hôtel pour tout le monde et l’engagement par la municipalité rennaise, via l’élue de permanence Mme Chapdelaine, d’une reprise des négociations la semaine suivante.

Les services préfectoraux et municipaux reconnaissant de fait la légitimité de nos revendications et le droit pour chacune des personnes présente sur l’occupation d’être logée.

Néanmoins, nous doutant bien qu’aucune suite ne serait donnée, chaque jour de la semaine suivante, nous avons téléphoné au secrétariat de Mme Chapdelaine et à celui du Préfet pour laisser des messages les priant de nous recontacter mais en vain.

Dans le même temps nous avons adressé une lettre à tous les élus de permanence rencontrés et une copie de celle-ci à tous les élus de la ville de Rennes, demandant de bien vouloir nous expliquer, leur attitude et les démarches entreprises.

Tous ces élus ont pu constater par eux-mêmes que contrairement à la loi, les personnes présentées lors de leurs permanences devaient continuer à vivre à la rue, faute de structures d’accueil suffisantes.

Mr Rédenac, directeur adjoint du cabinet du Préfet ; Mr Lachaud, secrétaire général de la préfecture ; Mme Appéré, déléguée à la solidarité, première adjointe de la ville de Rennes ; Mme Chapdelaine, déléguée à la légalité des droits, 14e adjointe ainsi que les conseillers municipaux : Mme Giron de la Pena, Mne Gargam, Mr Dajou, Mr Jégou et Mr Koungan, n’ont donc pas jugé utile de nous répondre.

Ceci signifie un mépris total des individus ou pour le moins une discrimination envers un public particulier, les demandeurs d’asile. Nous déplorons et condamnons ces faits et plus que tout décidés à les combattre…..

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