Improbable situation au 3 bd Mermoz
Vendredi dernier, Catherine Debroise, élue de permanence à la ville de Rennes, nous indique par téléphone les propositions de la préfecture.
Ces propositions devaient à terme régler la situation des 18 personnes présentes sur les lieux de l'occupation. Il était impératif de répondre rapidement et positivement sous peine de voir les dites propositions ne plus être valables ou renouvelées.
Même si celles-ci semblaient incomplètes et non pérennes pour certains des occupants, le DAL 35, dans un souci de modération, en avait accepté le principe et deux heures plus tard indiquait son accord pour immédiatement quitter les lieux si on voulait bien lui dire où devaient se rendre les 7 personnes restantes pour lesquelles n’étaient pas mentionnées les affectations.
A en croire Catherine Debroise, tant que les personnes à qui on avait nommément attribué un hôtel s'y trouvaient, rien ne pressait.
Lundi nous devions avoir une réponse et il nous a semblé comprendre que d'ici là nous pouvions rester sur place.
Dès 8:30 H, le lundi matin nous avons envoyé un mail à l'élue de référence, Marie-Anne Chapdelaine, rappelant les noms et situations des personnes et notre attente d'une direction où les voir se diriger.
A savoir :
1. deux couples ayant le récépissé de dépôt de demande d'asile pour lesquels il ne fait aucun doute pour personne, pas même pour la préfecture, qu'elles sont en droit d'obtenir un logement instantanément.
2. Un homme célibataire dont on nous avait annoncé sa prise en charge par Rennes Métropole.
3. Et un dernier couple venant tout juste d'arriver en France dont on ne sait s'ils sont considérés comme primo-arrivants ou Dublin 2 par les services préfectoraux mais dont la femme enceinte de 6 mois justifie une prise en charge humanitaire et sanitaire immédiate.
Ce mercredi, 26 août 2009, onzième jour d'occupation, nous attendons toujours que les services concernés veuillent bien nous indiquer où doivent se rendre ces 7 personnes.
L'annonce de l’urgence à quitter les lieux, comme celle de nous rendre responsables d'un retard quelconque pour l'attribution de ce logement à une famille nous apparaît donc totalement exagérée. Une tentative de culpabilisation sans fondement.
En effet, 5 jours après avoir fait des propositions, les autorités compétentes s'avèrent incapables de les appliquer ( trouver 4 logements pour 7 demandeurs d'asile ).
Cela démontre, pour cette catégorie de personnes, la contradiction entre les discours officiels tentant de nier cette évidence et la réalité du terrain.
De plus, quand la ville de Rennes prétend ne pas avoir un seul autre logement en réserve à proposer à cette famille en attente d'être logée au 3 bd Mermoz et de tout temps communique sur son aptitude à solutionner rapidement tous les cas d'absence d'hébergement entrant dans ses compétences, il y a là contradiction évidente.
Nous avons accepté une négociation portant sur un nombre restreint de personnes, bien que nos revendications réclament une prise en compte globale et politique du droit au logement pour tous, tant du côté préfectoral que municipal.
Nous l'avons fait uniquement dans l'intérêt des personnes que nous accompagnons, depuis plusieurs semaines pour certaines.
Cependant nous continuons à vouloir voir mettre en place les réquisitions demandées car aujourd'hui encore des familles avec enfants sont priées, par les service de l'État, de dormir dans la rue.
Nous n'acceptons pas de rejeter à la rue le moindre résident du 3 bd Mermoz, pas plus que de devoir nous mobiliser uniquement pour 7 personnes et attendre indéfiniment le bon vouloir des autorités. Nous pourrions en accueillir d'autres sous ce même toit.
Pour cette première action le DAL 35 souhaitait faire preuve de pragmatisme et respecter les engagements pris. Nos interlocuteurs semblent avoir décidé qu'il en soit autrement.
Nous demandons une résolution du conflit dans la journée. Sinon nous devrons considérer que l'occupation à long terme de Mermoz est une situation acceptée et approuvée par les autorités.
Sachant que nous avons déjà prouvé son utilité puis sa nécessité.
Vendredi dernier, Catherine Debroise, élue de permanence à la ville de Rennes, nous indique par téléphone les propositions de la préfecture.
Ces propositions devaient à terme régler la situation des 18 personnes présentes sur les lieux de l'occupation. Il était impératif de répondre rapidement et positivement sous peine de voir les dites propositions ne plus être valables ou renouvelées.
Même si celles-ci semblaient incomplètes et non pérennes pour certains des occupants, le DAL 35, dans un souci de modération, en avait accepté le principe et deux heures plus tard indiquait son accord pour immédiatement quitter les lieux si on voulait bien lui dire où devaient se rendre les 7 personnes restantes pour lesquelles n’étaient pas mentionnées les affectations.
A en croire Catherine Debroise, tant que les personnes à qui on avait nommément attribué un hôtel s'y trouvaient, rien ne pressait.
Lundi nous devions avoir une réponse et il nous a semblé comprendre que d'ici là nous pouvions rester sur place.
Dès 8:30 H, le lundi matin nous avons envoyé un mail à l'élue de référence, Marie-Anne Chapdelaine, rappelant les noms et situations des personnes et notre attente d'une direction où les voir se diriger.
A savoir :
1. deux couples ayant le récépissé de dépôt de demande d'asile pour lesquels il ne fait aucun doute pour personne, pas même pour la préfecture, qu'elles sont en droit d'obtenir un logement instantanément.
2. Un homme célibataire dont on nous avait annoncé sa prise en charge par Rennes Métropole.
3. Et un dernier couple venant tout juste d'arriver en France dont on ne sait s'ils sont considérés comme primo-arrivants ou Dublin 2 par les services préfectoraux mais dont la femme enceinte de 6 mois justifie une prise en charge humanitaire et sanitaire immédiate.
Ce mercredi, 26 août 2009, onzième jour d'occupation, nous attendons toujours que les services concernés veuillent bien nous indiquer où doivent se rendre ces 7 personnes.
L'annonce de l’urgence à quitter les lieux, comme celle de nous rendre responsables d'un retard quelconque pour l'attribution de ce logement à une famille nous apparaît donc totalement exagérée. Une tentative de culpabilisation sans fondement.
En effet, 5 jours après avoir fait des propositions, les autorités compétentes s'avèrent incapables de les appliquer ( trouver 4 logements pour 7 demandeurs d'asile ).
Cela démontre, pour cette catégorie de personnes, la contradiction entre les discours officiels tentant de nier cette évidence et la réalité du terrain.
De plus, quand la ville de Rennes prétend ne pas avoir un seul autre logement en réserve à proposer à cette famille en attente d'être logée au 3 bd Mermoz et de tout temps communique sur son aptitude à solutionner rapidement tous les cas d'absence d'hébergement entrant dans ses compétences, il y a là contradiction évidente.
Nous avons accepté une négociation portant sur un nombre restreint de personnes, bien que nos revendications réclament une prise en compte globale et politique du droit au logement pour tous, tant du côté préfectoral que municipal.
Nous l'avons fait uniquement dans l'intérêt des personnes que nous accompagnons, depuis plusieurs semaines pour certaines.
Cependant nous continuons à vouloir voir mettre en place les réquisitions demandées car aujourd'hui encore des familles avec enfants sont priées, par les service de l'État, de dormir dans la rue.
Nous n'acceptons pas de rejeter à la rue le moindre résident du 3 bd Mermoz, pas plus que de devoir nous mobiliser uniquement pour 7 personnes et attendre indéfiniment le bon vouloir des autorités. Nous pourrions en accueillir d'autres sous ce même toit.
Pour cette première action le DAL 35 souhaitait faire preuve de pragmatisme et respecter les engagements pris. Nos interlocuteurs semblent avoir décidé qu'il en soit autrement.
Nous demandons une résolution du conflit dans la journée. Sinon nous devrons considérer que l'occupation à long terme de Mermoz est une situation acceptée et approuvée par les autorités.
Sachant que nous avons déjà prouvé son utilité puis sa nécessité.
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