Réponse à Marie-Anne Chapdelaine
Nous prenons acte de la réception de votre mail du 21 Août 2009.
Toutefois nous estimons nécessaire de clarifier certains points.
1) Depuis le début de cette occupation nous avons clairement annoncé notre intention de ne nuire à personne mais de loger des sans abris. Ce logement était vide depuis plusieurs semaines. L'argumentation de l'urgence nous semble un peu grossière.
2) Comme nous vous l'avions indiqué le 09 juillet, rappelé jeudi lors de notre réunion, les propositions faites à cette date étaient inacceptables. Il s'agissait d'une proposition éclatant un groupe constitué et solidaire, en trois points différents, à plus de 30 kms de Rennes, dans des campings, ce qui ne constitue pas un logement comme évoqué dans les textes de loi mais un situation de mal-logement. Cet éloignement géographique réduisait ou interdisait l'accès aux services caritatifs, administratifs ou médicaux, du fait de l'absence ou de la non gratuité des transports. De plus cet hébergement était temporaire et devait cesser au 31 juillet, sans qu'aucune piste de réflexion ne soit proposée pour la suite. Nous estimons par ailleurs que la mairie de Rennes ne devrait pas dans une médiation relayer des dispositions préfectorales inapplicables et provocatrices ou du moins s'en prévaloir.
3) Nous vous avons interpellé, élus rennais et de Rennes Métropole depuis plus d'un mois, sans jamais avoir obtenu la moindre proposition de règlement de crise, ni proposition de rendez-vous. Entre le 9 juillet et le 15 Août, malgré vos déclarations, techniquement et pratiquement, il ne s'est strictement rien passé d'autre qu'une attente insupportable pour les uns, et calculée pour les autres.
4) Les déclarations et les exemples cités concernant votre volet social n'ont jamais été mis en doute. Cependant cela ne répond nullement à notre interpellation concernant le logement des demandeurs d'asile ou déboutés, sans solution d'hébergement qui hantent les rues de Rennes Métropole la nuit.
5) Vous voir réaffirmer que la Ville de Rennes, ne se substituera pas aux procédures qui sont du ressort exclusif de L'État, nous inquiète profondément.
6) Ne pas vous voir réclamer, comme nous vous le suggérons ardemment, une ou plusieurs réquisitions auprès du Préfet, par opposition à vos déclarations, demeure hautement incompréhensible.
7) Ces deux derniers points induisent d'admettre comme une fatalité qu'une partie de la population rennaise puisse être sans droits, durablement ou définitivement. Qu'il y aura encore et toujours dans cette agglomération et par tout temps, des sans abris.
8) Vous nous conseillez de nous rapprocher des services de la préfecture. Nous l'avons fait amplement mais toujours en vain. Par ailleurs il semble que la Préfecture vous ait désigné elle-même comme médiateur et que vous avez accepté de jouer ce rôle. Ceci confirme que la mairie de Rennes est un acteur indispensable et le seul à pouvoir infléchir des décisions préfectorales.
9) Nous ne l'oublierons pas.
Nous prenons acte de la réception de votre mail du 21 Août 2009.
Toutefois nous estimons nécessaire de clarifier certains points.
1) Depuis le début de cette occupation nous avons clairement annoncé notre intention de ne nuire à personne mais de loger des sans abris. Ce logement était vide depuis plusieurs semaines. L'argumentation de l'urgence nous semble un peu grossière.
2) Comme nous vous l'avions indiqué le 09 juillet, rappelé jeudi lors de notre réunion, les propositions faites à cette date étaient inacceptables. Il s'agissait d'une proposition éclatant un groupe constitué et solidaire, en trois points différents, à plus de 30 kms de Rennes, dans des campings, ce qui ne constitue pas un logement comme évoqué dans les textes de loi mais un situation de mal-logement. Cet éloignement géographique réduisait ou interdisait l'accès aux services caritatifs, administratifs ou médicaux, du fait de l'absence ou de la non gratuité des transports. De plus cet hébergement était temporaire et devait cesser au 31 juillet, sans qu'aucune piste de réflexion ne soit proposée pour la suite. Nous estimons par ailleurs que la mairie de Rennes ne devrait pas dans une médiation relayer des dispositions préfectorales inapplicables et provocatrices ou du moins s'en prévaloir.
3) Nous vous avons interpellé, élus rennais et de Rennes Métropole depuis plus d'un mois, sans jamais avoir obtenu la moindre proposition de règlement de crise, ni proposition de rendez-vous. Entre le 9 juillet et le 15 Août, malgré vos déclarations, techniquement et pratiquement, il ne s'est strictement rien passé d'autre qu'une attente insupportable pour les uns, et calculée pour les autres.
4) Les déclarations et les exemples cités concernant votre volet social n'ont jamais été mis en doute. Cependant cela ne répond nullement à notre interpellation concernant le logement des demandeurs d'asile ou déboutés, sans solution d'hébergement qui hantent les rues de Rennes Métropole la nuit.
5) Vous voir réaffirmer que la Ville de Rennes, ne se substituera pas aux procédures qui sont du ressort exclusif de L'État, nous inquiète profondément.
6) Ne pas vous voir réclamer, comme nous vous le suggérons ardemment, une ou plusieurs réquisitions auprès du Préfet, par opposition à vos déclarations, demeure hautement incompréhensible.
7) Ces deux derniers points induisent d'admettre comme une fatalité qu'une partie de la population rennaise puisse être sans droits, durablement ou définitivement. Qu'il y aura encore et toujours dans cette agglomération et par tout temps, des sans abris.
8) Vous nous conseillez de nous rapprocher des services de la préfecture. Nous l'avons fait amplement mais toujours en vain. Par ailleurs il semble que la Préfecture vous ait désigné elle-même comme médiateur et que vous avez accepté de jouer ce rôle. Ceci confirme que la mairie de Rennes est un acteur indispensable et le seul à pouvoir infléchir des décisions préfectorales.
9) Nous ne l'oublierons pas.
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