La mairie de Rennes cautionne en partie les méthodes préfectorales ou gouvernementales en matière d'immigration !
La deuxième occupation par le Dal35 de l’école désaffectée du Gacet n’aura duré que 4 heures …
Le temps pour la Mairie de Rennes d’affirmer qu’elle cautionnait en partie les méthodes préfectorales ou gouvernementales en matière d’immigration, à savoir le non respect des droits des migrants, devenu la norme ordinaire en Ille-et-Vilaine comme partout en France…
Cautionner est peu dire, quand cette municipalité a ordonné l’expulsion de familles avec des enfants, des femmes enceintes et une malade…
Une expulsion ordonnée, sans le moindre souci d’humanité, apparemment justifiée et assumée comme ayant pour seul objectif de vider un bâtiment municipal.
Car cette Municipalité savait, puisqu’en relation directe et constante avec la Préfecture, que celle-ci ne proposerait qu’une seule nuit d’hébergement et uniquement pour les femmes enceintes ou celles ayant des enfants.
Qu’elle écarterait les pères ou les maris de toute proposition de logement dans le seul but de nuire davantage, délibérément.
Que tous les autres se retrouveraient immédiatement condamnés à retourner à la rue.
Sur les 20 personnes de différentes nationalités présentes sur l’occupation, 4 femmes et 4 enfants ont donc obtenu une seule nuit d’hébergement à l’auberge de jeunesse.
Mais quel sens du respect du code de la famille, de la dignité humaine et de la loi ! Deux jours auparavant Mme Appéré déclarait au conseil municipal en réponse à une question posée par le Réseau Logement 35 : Je voudrais simplement vous redire que nos valeurs, nos convictions et nos actions n'ont pas varié sur ce sujet. Nous comprenons et nous partageons l'indignation devant les situations de grande détresse dans lesquelles peuvent se trouver des personnes demandeuses d'asile, parfois totalement isolées sur un territoire où elles sont abandonnées par des filières organisées. Les élus de la Ville de Rennes ont depuis toujours clairement démontrés par leurs engagements politiques et leurs actions concrètes qu'ils se situent aux cotés de ces personnes et familles. Nous n'avons cessé d'alerter sur une situation de plus en plus alarmante à Rennes qui se retrouve unique plateforme d'accueil en Bretagne. Tout comme nous n'avons cessé d'intervenir pour que soient résolues des situations individuelles dans un souci de sécurité et de dignité des personnes. Nous agissons et continuerons de le faire. Vous le savez.
Tout simplement mensonger et consternant.
Dire que dans cette assemblée, pas un seul élu, en son nom ou au nom de son groupe politique, n’a encore éprouvé la nécessité de se démarquer, de s’interroger publiquement sur le bien fondé de telles déclarations, de répondre à nos courriers, d’oser dire que 150 personnes constamment à la rue est proprement inadmissible, s’avère particulièrement choquant…
Nous espérons que l’épisode et la démonstration faite ce mercredi 7 octobre 2009 réveillera les consciences …
Nous appelons tous les élus du département, les organisations politiques, syndicales ou associatives, les différents collectifs, l’ensemble des citoyens, à manifester leur entière désapprobation en envoyant un message de protestation et d’indignation au Maire de Rennes, d’en faire parvenir une copie au DAL35.
Mais surtout nous appelons d’ores et déjà à une mobilisation générale lors du prochain conseil municipal rennais, à soutenir les actions du DAL35 mais plus particulièrement tous les sans-logis, demandeurs d’asile ou pas.
Nous n’accepterons pas qu’au nom d’une réalpolitik qui ne dit pas son nom, qu’une partie de la population puisse être déboutée de ses droits les plus élémentaires. Nous nous engageons solennellement à poursuivre notre lutte…
Nous ne souhaitons pas nous opposer particulièrement à la Mairie de Rennes. Nous considérons avant tout qu'ils sont, avec leurs alliés politiques, les seuls à pouvoir contraindre légalement,une Préfecture qui bafoue le droit des migrants.
Nous espérons les voir prochainement lutter à nos cotés, en déposant une demande de réquisition auprès du Préfet et déposer plainte contre lui pour mise en danger de la vie d'autrui.
La deuxième occupation par le Dal35 de l’école désaffectée du Gacet n’aura duré que 4 heures …
Le temps pour la Mairie de Rennes d’affirmer qu’elle cautionnait en partie les méthodes préfectorales ou gouvernementales en matière d’immigration, à savoir le non respect des droits des migrants, devenu la norme ordinaire en Ille-et-Vilaine comme partout en France…
Cautionner est peu dire, quand cette municipalité a ordonné l’expulsion de familles avec des enfants, des femmes enceintes et une malade…
Une expulsion ordonnée, sans le moindre souci d’humanité, apparemment justifiée et assumée comme ayant pour seul objectif de vider un bâtiment municipal.
Car cette Municipalité savait, puisqu’en relation directe et constante avec la Préfecture, que celle-ci ne proposerait qu’une seule nuit d’hébergement et uniquement pour les femmes enceintes ou celles ayant des enfants.
Qu’elle écarterait les pères ou les maris de toute proposition de logement dans le seul but de nuire davantage, délibérément.
Que tous les autres se retrouveraient immédiatement condamnés à retourner à la rue.
Sur les 20 personnes de différentes nationalités présentes sur l’occupation, 4 femmes et 4 enfants ont donc obtenu une seule nuit d’hébergement à l’auberge de jeunesse.
Mais quel sens du respect du code de la famille, de la dignité humaine et de la loi ! Deux jours auparavant Mme Appéré déclarait au conseil municipal en réponse à une question posée par le Réseau Logement 35 : Je voudrais simplement vous redire que nos valeurs, nos convictions et nos actions n'ont pas varié sur ce sujet. Nous comprenons et nous partageons l'indignation devant les situations de grande détresse dans lesquelles peuvent se trouver des personnes demandeuses d'asile, parfois totalement isolées sur un territoire où elles sont abandonnées par des filières organisées. Les élus de la Ville de Rennes ont depuis toujours clairement démontrés par leurs engagements politiques et leurs actions concrètes qu'ils se situent aux cotés de ces personnes et familles. Nous n'avons cessé d'alerter sur une situation de plus en plus alarmante à Rennes qui se retrouve unique plateforme d'accueil en Bretagne. Tout comme nous n'avons cessé d'intervenir pour que soient résolues des situations individuelles dans un souci de sécurité et de dignité des personnes. Nous agissons et continuerons de le faire. Vous le savez.
Tout simplement mensonger et consternant.
Dire que dans cette assemblée, pas un seul élu, en son nom ou au nom de son groupe politique, n’a encore éprouvé la nécessité de se démarquer, de s’interroger publiquement sur le bien fondé de telles déclarations, de répondre à nos courriers, d’oser dire que 150 personnes constamment à la rue est proprement inadmissible, s’avère particulièrement choquant…
Nous espérons que l’épisode et la démonstration faite ce mercredi 7 octobre 2009 réveillera les consciences …
Nous appelons tous les élus du département, les organisations politiques, syndicales ou associatives, les différents collectifs, l’ensemble des citoyens, à manifester leur entière désapprobation en envoyant un message de protestation et d’indignation au Maire de Rennes, d’en faire parvenir une copie au DAL35.
Mais surtout nous appelons d’ores et déjà à une mobilisation générale lors du prochain conseil municipal rennais, à soutenir les actions du DAL35 mais plus particulièrement tous les sans-logis, demandeurs d’asile ou pas.
Nous n’accepterons pas qu’au nom d’une réalpolitik qui ne dit pas son nom, qu’une partie de la population puisse être déboutée de ses droits les plus élémentaires. Nous nous engageons solennellement à poursuivre notre lutte…
Nous ne souhaitons pas nous opposer particulièrement à la Mairie de Rennes. Nous considérons avant tout qu'ils sont, avec leurs alliés politiques, les seuls à pouvoir contraindre légalement,une Préfecture qui bafoue le droit des migrants.
Nous espérons les voir prochainement lutter à nos cotés, en déposant une demande de réquisition auprès du Préfet et déposer plainte contre lui pour mise en danger de la vie d'autrui.
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